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SIN@PS: aide et soutien a l'accompagnement (espace d'echange et de reflexion)
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A propos de l'auteur
Educateur, superviseur, humain et reveur.
Bricoleur du social depuis maintenant 20 ans, et certifier a la pratique de la supervision.
Toujours en formations sur de nombreuses questions lieé a ma pratique...Le "trait du cas" c'est ceux qu'il en reste.
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15 juillet 2016

Marcel moreau...

 

Marcel Moreau, le possédé des mots (France Culture / Sur les docks)

Nationalité : Belgique
Né(e) à : Boussu (Belgique) , 1933
Biographie :

Marcel Moreau est un écrivain belge de langue française né en 1933 à Boussu (Province de Hainaut) dans la région minière du Borinage.

Issu d'un milieu ouvrier dans lequel régnait comme il le dit lui-même un "[...] pur vide culturel,[...] une absence totale de repère pour l'esprit", il perd son père à l'âge de quinze ans et arrête quelque temps plus tard ses études. Il vit alors de divers métiers jusqu'à devenir aide-comptable à Bruxelles pour le journal Le Peuple puis dès 1955 correcteur pour le quotidien Le Soir. Il se marie en 1957; de ce mariage naîtront deux enfants. En 1963, il publie son premier roman Quintes, salué notamment par Simone de Beauvoir. Suivent Bannière de bave (1965), La terre infestée d'hommes (1966) et Le chant des paroxysmes (1967). Il emménage à Paris en 1968 où il continue son métier de correcteur. Il exercera ainsi pour Alpha Encyclopédie, Le Parisien libéré en 1971 et pour Le Figaro . Il effectuera également de nombreux voyages: URSS, Inde, Cameroun, Chine, Iran, Népal, Canada, Mexique, États-Unis et se liera avec des personnalités telles que Topor, Anaïs Nin, Dubuffet et Paulhan.

Considéré comme un écrivain marginal, au style verbal particulier, organique teinté de lyrisme et d'envolée paroxystique, il est l'auteur d'une œuvre considérable.

Il a reçu en 2006 le Prix de Littérature Francophone Jean Arp pour l'ensemble de son œuvre.

Il dira :

« Le Borinage dont je me souviens nie la transparence. »

Issu d'une famille modeste, son père Nazaire est couvreur, tandis que sa mère Louise reste au foyer. Il garde de son enfance le souvenir d'une vie intérieure placée sous le signe de la transgression, d'un appétit charnel démesuré. Il écrit :

« Les parfums de fumier que je ramène du passé ne seraient pas à ce point tenaces si en même temps qu'eux ne m'était rendu mon élan d'alors vers les infirmités et les disgrâces de la vie. »

Plus loin, il ajoute :

« J'avais des désirs aussi monstrueux que j'avais la timidité aiguë. »

— L'ivre livre

 

 

 

 

 

 

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Commentaires
SIN@PS...
Le séminaire, livre XI : Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse de Jacques Lacan
Achoppement, défaillance, fêlure. Dans une phrase prononcée, écrite, quelque chose vient à trébucher. […] Là, quelque chose d'autre demande à se réaliser - qui apparaît comme intentionnel, certes, mais d'une étrange temporalité. Ce qui se produit dans cette béance, au sens plein du terme se produire, se présente comme la trouvaille.
[…] Or cette trouvaille, dès qu'elle se présente, est retrouvaille, et qui plus est, elle est toujours prête à se dérober à nouveau, instaurant la dimension de la perte.
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